Reconnaître les symptômes de la rage chez les humains et les animaux
Nous devons savoir identifier les symptômes de la rage chez les animaux et les humains afin de communiquer des informations pertinentes aux communautés, prendre des mesures préventives et fournir le traitement médical approprié si nécessaire. Il convient toutefois de garder à l’esprit qu’il ne faut jamais partir du principe qu’un chien n’a pas la rage simplement parce qu’il semble en bonne santé ou présente un comportement normal.
We need to identify the signs of rabies in both animals and humans so we can provide the relevant information to communities, take preventive action, and provide appropriate medical treatment when needed. Yet, it is important to remember that we can never rule out that a dog is infected with rabies from its appearance and behavior alone.
Les symptômes de la rage chez les animaux :
- Changements de comportement : Les chiens et autres animaux infectés par la rage peuvent présenter un comportement inhabituel. Ils peuvent se montrer agressifs sans raison et aboyer d’une manière inhabituelle.
- Salivation : Une salivation excessive ou la présence d’écume autour de la gueule ou de la bouche est un signe caractéristique de la rage.
- Paralysie : La rage peut provoquer une paralysie. L’animal est alors incapable de se lever ou de se déplacer normalement.
- Léthargie : Un animal infecté par la rage peut être apathique, somnolent et indifférent au monde qui l’entoure.
Les symptômes de la rage chez les humains :
- Symptômes précoces : Un début d’infection peut se manifester par de la fièvre, accompagnée de douleurs et de fourmillements, démangeaisons ou sensations de brûlure inexpliqués ou inhabituels au niveau de la plaie.
- Symptômes tardifs : La propagation du virus dans le système nerveux central entraîne une inflammation progressive et mortelle de l’encéphale et de la moelle épinière.
- Il existe deux formes de rage :
- La rage furieuse se caractérise par une hyperactivité, une excitabilité, des hallucinations, des troubles de la coordination, une hydrophobie (peur de l’eau) et une aérophobie (peur des courants d’air ou de l’air frais). Le décès survient en quelques jours par arrêt cardiorespiratoire.
- La rage paralytique représente environ 20 % du nombre de cas humains. Cette forme de rage est moins spectaculaire que la forme furieuse et son évolution est généralement plus longue. Les muscles se paralysent progressivement, à partir de l’endroit de la plaie. Le coma s’installe lentement et le décès finit par survenir. Les cas de rage paralytique sont souvent mal diagnostiqués, ce qui contribue à la sous-notification de la maladie.
La période d’incubation de la rage, entre l’exposition (morsure, griffure ou autre contact direct avec la salive) et l’apparition des premiers symptômes, est variable : si elle dure généralement entre trois et sept semaines, elle peut parfois ne prendre que quelques jours ou s’étaler au contraire sur une année. La période d’incubation peut être beaucoup plus courte si le virus pénètre dans le corps par un endroit proche de la tête (et du système nerveux central) ou si la charge virale est élevée. Les personnes infectées développent les symptômes de la rage lorsque le virus a atteint le cerveau. Une fois que les symptômes apparaissent, le taux de survie est presque nul.
La rage peut être évitée après l’exposition au virus grâce à la vaccination en prophylaxie postexposition (PPE), à condition qu’elle soit administrée avant l’apparition des symptômes.
Tant que les symptômes ne sont pas apparus, il n’est pas trop tard pour qu’une personne mordue par un animal infecté par la rage reçoive le vaccin en PPE qui empêche la maladie d’évoluer et de devenir mortelle.
Voilà pourquoi il est si important d’agir rapidement lorsqu’une personne a été mordue, griffée ou léchée par un chien ou un autre animal susceptible d’avoir la rage. Comme il est impossible de déterminer avec certitude si un animal vivant est atteint de la rage, il convient d’agir avec la plus grande prudence. La personne exposée doit être examinée par un·e agent·e de santé, qui pourra alors déterminer s’il est nécessaire d’administrer un vaccin en PPE.
Cliquez sur SUIVANT pour en savoir plus sur les principales mesures à mettre en œuvre pour éviter les décès liés à la rage.
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